Paradoxe de la ville «intelligente»

Bluebus Bon, ce n’est pas le yacht de Bolloré, c’est, produit par le groupe du même nom, la navette – 100% électrique – des addicts, ceux que l’on voudrait les esclaves (addictus = esclave) du shopping. Ils ont appelé cela, allez savoir pourquoi, le bluebus. Il n’a rien de bleu, c’est juste pour faire simple et anglais, seule langue valide à leurs yeux. Comme dans un carrousel, la navette tournera dans l’hypercentre. Silencieux (trop), il fait sonner sa cloche comme au manège mais attention, il n’y a pas de patte de lapin à attraper en passant pour gagner un tour de plus. C’est gratuit.

Il se produit alors un étrange paradoxe. Nous l’appellerons le paradoxe de  la ville intelligente,  dada de not’ monsieur l’ maire.

D’un côté, on nous vend des applications, pardon des «applis» for quantified self, si tu parles pas anglais, t’es pas moderne, applis pour mesurer ses propres données, comme celle par exemple qui compte le nombre de pas que selon l’OMS nous devrions faire chaque jour, application, pas forcément inutile, censée nous faire passer des bonnes intentions à une réelle stratégie d’efforts, de l’autre, on met en place des dispositifs pour inciter à ne pas faire ces quelques pas nécessaires à une bonne santé.

Le paradoxe est renforcé quand on examine le périmètre du circuit, limité à l’hypercentre – on dit hyper quand le nombril est trop petit – qui dure à peine 12 minutes. Il y a très peu de distance à parcourir du magasin au parking et à la voiture puisque c’est de ce trajet-ci qu’il s’agit. Ajoutons que la réduction des subventions pour financer les 300.000 euros par an que nous coûtera ce gadget touchera les clubs sportifs. Faut bien un maire médecin pour nous inventer cela. 300.000 euros par an en attendant plus, c’est le coût de la prestation de service confiée à Soléa, société des transports de l’agglomération détenue à 87,8 % par Transdev. Le coût d’acquisition s’élève lui à 360 000 euros pour les deux véhicules.

Le problème de ce paradoxe de mobilité est dans son origine, la soumission de la ville aux industriels vendeurs d’innovations technologiques et l’incapacité politique à définir collectivement sa propre cohérence et ses priorités. On ne cherche même pas à le faire. Les discours sur la démocratie sont du vent. Au fait, on attend toujours le rapport de nos experts sur les forums citoyens.

L’opération Bluebus est censée renforcer l’attractivité du centre ville pour faire vivre son commerce. Rien contre le fait que le commerce vive. On oublie cependant trop que des commerçants plus aimables et plus imaginatifs seraient un meilleur atout.

A l’occasion de l’inauguration de la charrette électrique, à quelques jours des soldes, a été relancée la campagne publicitaire qui avait déjà fleuri au mois d’avril :

Addict

On relèvera l’inflation de signes de pseudo modernité ajoutant aux termes anglais le croisillon # (hashtag).

On peut surtout se demander s’il appartient aux pouvoirs publics de faire la promotion de l’addiction qui évoque la dépendance, l’assujettissement quand bien même cette dépendance s’exprimerait au second degré.

La réunion des deux éléments, navette + affiches, font de notre minibus électrique en quelque sorte la charrette des esclaves !

M+, c’est le fond qui manque le plus

M+

Pour se servir, il faut soulever le couvercle

A Mulhouse, les nouveautés sont coordonnées pour bien montrer que l’on change. Sauf que changer pour changer, on y perd au change. Exit donc l’Echo Mulhousien, voici M+. Pour l’originalité du titre, on repassera. Il était mensuel et passe à l’hebdomadaire. Il était distribué dans chaque foyer, faut aller le prendre dans les présentoirs. Il était déjà passablement creux, il l’est encore plus. Il contenait au moins une page avec un peu d’histoire de la ville, elle n’y est plus, une page langue et culture régionale, elle n’y est plus. L’édito du maire a disparu, ça on peut s’en passer encore que … les citoyens auraient droit à ce que le maire leur explique de temps en temps ses intentions et le sens de ses projets, ce serait la moindre des corrections démocratiques. Bon, on a gardé un édito en alsacien mais c’est tellement pour ne rien dire.

Pourquoi c’est creux comme un vulgaire gratuit – côté, le Journal des spectacles, autre gratuit distribué en présentoir, est une œuvre littéraire encyclopédique ?  Il y a d’une part la volonté politique de ne pas donner d’espace de liberté à ceux qui font le journal. Mais il y a, d’autre part, le rôle de l’agence de communication chargée de monter l’opération Miroir, mon miroir, suis-je belle en ce miroir ? Elle se nomme Strategicom et a des accointances avec Evreux, la ville de Bruno Lemaire. Son site nous renseigne sur sa vision des choses à l’aide d’une «citation» de Victor Hugo :

Citation VH

Là il y a comme un problème. Ne serait-ce pas plutôt l’inverse ? Je n’ai pas retrouvé l’origine exacte de la citation mais le plus souvent on attribue à Victor Hugo plutôt la formule suivante La forme, c’est le fond qui remonte à la surface. Ce n’est pas la forme qui formalise et constitue le fond selon le renversement opéré par Strategicom, c’est quand il n’y a pas de fond qu’il y a peu de chance que la forme soit remarquable. La preuve par M+. C’est le fond qui manque le plus…

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Faire bouger la société contre les replis communautaristes

artie de l'ensemble de fresques appelées Paroles, l'une des œuvres de Tobias Rehberger situées le long de la ligne 41 du tramway.

Partie de l’ensemble de fresques appelées Paroles, l’une des œuvres de Tobias Rehberger situées le long de la ligne 1 du tramway.

Les trois forums citoyens prévus et destinés à animer la «concertation citoyenne» de l’après Charlie à Mulhouse se sont tenus. Le premier a eu lieu le 19 février 2015 dans le quartier des Coteaux. J’en ai rendu compte sous la forme d’une note signalant sa forte composante sociale. Chacune des deux autres rencontres avait une autre tonalité, plus «culturelle» dans le quartier de Bourzwiller, plus «intellectuelle» à Brustlein. J’avais signalé suite à l’épisode Nathalie Kosciusko-Morizet les mauvaises conditions de départ pour la crédibilité d’une telle concertation.
J’avais déjà relevé aux Coteaux la faible participation et noté que l’abstention est de règle. Il avait été souligné dans le débat qu’elle correspondait à l’abstention électorale. Elle ne s’est pas démentie. Il ne s’est pas trouvé cinquante personnes pour participer aux trois réunions alors qu’elles étaient 25 000 à la « marche des crayons ». Il s’était alors passé à Mulhouse la même chose qu’ailleurs en France. Et l’on peut suivre le constat de Pierre Rosenvallon : «Nous avons d’abord vu le rassemblement d’une communauté d’effroi et d’interrogations. Les horreurs du monde dont nous entendons tous les jours parler ont soudain fait irruption chez nous, venant de l’intérieur (…)». Il observe que l’union dont tout le monde a parlé lors du 11  janvier n’existait pas : «Loin de manifester une véritable union nationale, cette communauté d’effroi a immédiatement fait apparaître le caractère problématique de cette prétendue unité. Au-delà des manifestations de rejet représentées par les “Je ne suis pas Charlie”, une partie de la population ne s’est pas retrouvée dans ces manifestations. Une partie du pays est restée en retrait» (Pierre Rosenvallon : Une communauté d’effroi ne doit pas conduire à l’illusion de l’unité nationale in Le Monde 11-02-2015. Ajoutons que la multitude des je (suis Charlie) n’en fait pas un nous. Or, les manifestations ont tout de même été vécues comme un moment nostalgique dans la sinistrose ambiante. Elles dénotent une envie d’être ensemble, une aspiration à un nous.
Dans quelle mesure la démarche qui a présidé à l’organisation des forums citoyens à Mulhouse n’était-elle pas faussée au départ ?
Les questions ont été présentées comme s’il y avait d’un côté des représentants du «pacte républicain», que l’on aurait du mal à définir précisément et donc à transmettre, missionnés pour essayer de comprendre pourquoi les 75 000 autres mulhousiens n’étaient pas venus à la manifestation créant ainsi une fausse dichotomie.
En même temps, le fait que la société ne bouge pas d’avantage – elle aurait pu investir les forums, s’emparer de la concertation – témoigne de l’état de léthargie dans laquelle elle se trouve. Or, dès lors que la société ne bouge plus naissent les tentations communautaires. Cet aspect pointe par exemple dans la question suivante : «quand et comment est-on passé des arabes aux musulmans ?» Et à partir de quand ce qui était auparavant considéré comme un racisme anti-arabe a-t-il basculé dans l’islamophobie ?

« Une société dont le sens se perd parce que son action est impossible devient une communauté, et par conséquent se ferme, élabore des stéréotypes ; une société est une communauté en expansion, tandis qu’une communauté est une société devenue statique ; les communautés utilisent une pensée qui procède par inclusions et exclusions, genres et espèces ; une société utilise une pensée analogique [i.e. qui procède par ressemblances, points communs] au sens véritable du terme et ne connaît pas seulement deux valeurs mais une infinité continue de degrés de valeur, depuis le néant jusqu’au parfait, sans qu’il y ait opposition des catégories du bien et du mal, des êtres bons et mauvais ; pour une société, seules les valeurs morales positives existent : le mal est un pur néant, une absence, et non la marque d’une activité volontaire.Le raisonnement de Socrate oudeis ekôn amartanei, selon lequel nul ne fait le mal volontairement, est remarquablement révélateur de ce qu’est la véritable conscience morale de l’individu et d’une société d’individus » (Simondon L’individuation psychique et collective cité par Bernard Stiegler dans La télécratie contre la démocratie Flammarion. Le commentaire entre crochets est du Wagges)

La question beaucoup plus générale que l’on aurait pu et du se poser – elle pointait dans certaines interventions – est celle-ci : d’où vient la désagrégation du corps social, la déstructuration du vivre ensemble ? N’est-elle pas voulue ? En 1987, Margaret Thatcher avec Ronald Reagan fers de lance de la révolution conservatrice, affirmait que « la société n’existe pas. Il y a seulement des hommes, des femmes et des familles ». Il s’en est suivi une concurrence de plus en plus grande entre les individus ainsi qu’entre les territoires, la liquidation du compromis social et des corps intermédiaires au profit d’un capitalisme financiarisé de plus en plus spéculatif et à courte vue.
Nous subissons tous la crise même si certains la supportent plus douloureusement que d’autres. “Il y a ceux, comme cela a été rappelé, qui le 15 du mois ne savent pas comment le mois va finir”. Mais la crise n’est pas seulement sociale. Il n’y a pas d’un côté des personnes qui accumuleraient les problèmes et de l’autre celles qui n’en auraient aucun. Le sentiment de mal-être est partagé.
La recherche collective de solutions alternatives dépasserait tous les clivages notamment confessionnels. Il faut faire revivre l’ensemble de la société, la remettre en mouvement. On ne peut opposer à la tragédie que nous venons de vivre – l’épisode n’est pas clôt – une république immuable à l’imagerie pétrifiée, il faut la réinventer.
On nous parle de futurs conseils citoyens, mais pour quoi faire ? Être citoyen, est-ce que cela consiste à balayer les feuilles mortes des squares du quartier une fois par an  ou à procéder à la Réfection du grillage du Gymnase du quartier, ou encore à la Rénovation du parcours Vita comme l’on m’y invite lors des Journées citoyennes ? Rien contre, évidemment, encore que…On concédera qu’être citoyen c’est tout de même un peu autre chose. Être citoyen, c’est faire de la politique, non au sens d’une adhésion à un parti politique – ce n’est qu’une dimension et ils ne sont guère reluisants – mais au sens d’une contribution à la définition de ce qu’est le bien commun, comme le suggère d’ailleurs le slogan :

Tous-pour-le-bien-comme-unLivrée à elle même, l’économie que l’on identifie de plus en plus exclusivement au marché ne se préoccupe pas du bien commun mais produit ce que l’on appelle des externalités négatives, des toxiques, de la toxicité, on en a des exemples de plus en plus nombreux mais c’est le cas général. C’est à la politique qu’il appartient d’y porter remède, de définir les externalités positives et d’organiser la cohésion du corps social.
Or les politiques ont déserté la politique ainsi définie. Il faut les obliger à y revenir.

«Quant à nous qui venons aujourd’hui, c’est-à-dire après l’effondrement de cette calamiteuse aventure planétaire néoconservatrice et ultralibérale également appelée ”mondialisation” qui aura planétarisé l’immonde et dont l’idéologie domine encore, et même plus que jamais, la tâche qui s’impose est de reconstruire un savoir-vivre, et avec lui des savoir-faire et des savoirs théoriques – le savoir-vivre contemporain devant être issu, dans nos sociétés, et pour autant qu’elle sont encore policées, de la polis grecque, et constituer en cela la nouvelle forme historique de la citoyenneté»
(Bernard Stiegler : Pharmacologie du Front national Flammarion page 53)

Cela ne pourra à mon avis pas se se faire du moins dans un premier temps dans la verticalité, de bas en haut et encore moins de haut en bas mais devra l’être dans l’horizontalité, entre nous. Mais comment y parvenir ? Dans la verticalité, beaucoup ont déjà donné et pas qu’une fois depuis trente ans. Ils ont fait le constat que cela ne sert à rien.
J’ajoute à ces réflexions quelques autres glanées dans les débats. J’ai été frappé par la difficulté à caractériser les événements tragiques de janvier dernier et à qualifier leurs auteurs. Ce n’est en effet pas aussi simple que cela en a l’air. La débauche d’images et de mots qui nous envahit fait perdre le sens même des mots -sans parler de la syntaxe. «S’il y avait un projet, a dit quelqu’un, ce serait autour de la culture des mots». Bien d’accord. L’un de ces mots plusieurs fois évoqué est celui de laïcité.
Il y a incontestablement – et on sent des hésitations à l’admettre – un gros problème avec la jeunesse et dans la transmission intergénérationnelle des « valeurs » républicaines que nous ne pouvons d’ailleurs pas diffuser en l’état car cela serait une position purement conservatrice vouée à l’échec. Nous sommes en 2015. Avons nous conscience qu’arrivent bientôt au baccalauréat les premières générations nées au 21ème siècle ?
A aucun moment dans les débats la question du numérique, de l’Internet et des réseaux sociaux n’a été évoquée. Or ils sont non pas le bouc émissaire commode que l’on voudrait qu’il soit mais tout à la fois la clé du problème et celle de sa solution. Des étudiants de l’IUT de Mulhouse ont aidé des enfants de maternelle à concevoir quatre robots. Outre la question de savoir si cela est très utile à des enfants de petite section, mais on y va, on aimerait surtout savoir quelle réflexion et quelle culture accompagne de telles initiatives aussi bien du côté de l’IUT que de la maternelle Henri Reber. (Source)
Et pour conclure, j’ai trouvé intéressante l’hypothèse émise que les événements tragiques que nous avons connus soient intervenus dans notre vacuité, dans l’espace laissé vide non seulement de politique mais de spiritualité. Il y a eu un appel à la spiritualité fut-elle agnostique. J’aimerais bien quant à moi étendre cela à ce que Paul Valéry appelait la valeur esprit lorsqu’il s’interrogeait sur la mortalité possible des civilisations, cette valeur esprit que l’on est entrain de transformer en marchandise, il n’y a qu’à voir le nombre d’objets stupides comme des compteurs d’eau que l’on qualifie d’intelligents. Esprit capable tout autant de bêtise et que lutter contre sa propre bêtise, le problème étant que la bêtise devient industrielle.

Les capteurs d’idées nous ont promis de rendre compte du résultat de leurs rencontres, eux non seulement dans les forums mais par une longue série d’autres entretiens individualisés. Nous attendons avec impatience leur compte rendu, premier signe que l’on prendra peut-être la concertation au sérieux.

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Un arrière plan de décrochage social. Note sur les propos entendus lors du forum citoyen dans le quartier des Coteaux à Mulhouse

Le premier forum citoyen s’est tenu jeudi dernier 19 février 2015 dans le quartier des Coteaux en présence des «capteurs d’idées», l’assistante sociale, l’avocate, le bailleur social et le pédiatre, désignés – on ne sait comment – pour animer la «concertation citoyenne».
Je dois avouer que je m’y suis rendu avec un certain scepticisme. Il était dû précisément à cette notion même, très boîte de com, de «capteurs d’idées» et du côté questionnaire de satisfaction de la SNCF ou autre que revêt à mes yeux le questionnaire de concertation citoyenne. Est-ce qu’une concertation citoyenne est un captage d’idées ? Qui les capte et pour en faire quoi ?
Une quinzaine de personnes étaient présentes à l’AFSCO. C’est peu, très peu, l’abstention est de règle. On avait l’impression de quelques acteurs sociaux qui surnagent encore et qui ont bien voulu faire l’effort de dire sans doute une fois de plus ce que l’on pouvait savoir depuis longtemps et qui est la situation «d’échec social » dans laquelle se vivent une partie des habitants du quartier, un quartier déserté par les institutions de la république. Dernier départ en date : le centre médico social. Bientôt un an que des promesses ont été faites et que rien n’a bougé.
Ce qui suit est une note, un concentré des propos tenus au cours de cette heure et demie que dura la réunion.
Il a ainsi été fait état de «la montée des tensions entre les habitants, les gens ne se supportent plus entre eux, même les communautés maghrébines ne s’entendent plus entre elles». Agressions verbales et incivilités sont surtout le fait d’adultes, habitants depuis longtemps dans ce que certains appellent encore la ZUP. Le repli sur soi, la tendance à moins échanger et à moins partager datent bien évidemment d’avant les événements autour de Charlie Hebdo. «Il y a des mots qui sont devenus interdits», dit quelqu’un. On aimerait savoir quels sont ces mots qui irritent tant.
«Des gens sont tout à coup à cheval sur des principes qu’ils pratiquaient auparavant de manière beaucoup plus détendue. Les jeunes filles sont voilées alors que leurs mères ne le sont pas».
Le choc des attentats a été suivi d’un second choc devant le constat que les jeunes n’ont pas voulu respecter la minute de silence à la mémoire des victimes, ce qui signifie qu’ «ils ne croient plus dans la république à la quelle nous tenons». Pourtant Charlie a été pour eux au-delà des fanfaronnades un énorme point d’interrogation. Et des fractures se sont installées dans les écoles après les événements
La déconsidération de la république est la conséquence d’une politique de la ville désastreuse depuis des décennies. Nous sommes dans un système de reproduction des inégalités dans laquelle seule compte la réussite individuelle jamais la réussite collective.
Il y a un dysfonctionnement entre les services et la population. Les gens ne savent plus à qui s’adresser. «Tout est fait pour qu’ils n’aient plus à rencontrer d’interlocuteurs». Les écrivains publics ont été supprimés, apprend-on. Aucun lieu de rencontre n’est ouvert le dimanche. «Le week-end, ce sont les évangélistes qui s’occupent des enfants»…..

à suivre

Voir aussi : L’école embarquée (embedded), Ce qu’en dit Victor Hugo et Etre Charlie à l’Education Nationale ou le refus de marcher au pas , Le refus de marcher au pas (2) et sur la concertation citoyenne : Or, donc, nous avons eu deux jours de débats à Mulhouse…

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