Un appel solennel à la fermeture, dans les plus brefs délais, de la centrale de Fessenheim

Un appel solennel à la fermeture, dans les plus brefs délais, de la centrale de Fessenheim a été lancé le samedi 11 octobre 2014 lors d’un forum tenu à Orléans

Nous vous invitons à signer cet appel et à le diffuser largement :

Au regard des conséquences de la catastrophe de Fukushima qualifiée d’apocalyptique le 15 mars 2011 par le Commissaire européen à l’énergie, Günther Oettinger, face à l’inertie qu’elles suscitent en France, nous, citoyennes, citoyens et organisations signataires, sommes plus qu’interrogatifs. Nous sommes scandalisés par la désinvolture et/ou le déni des dirigeants d’EDF et de l’Etat français, actionnaire d’EDF à 85%.

Ils se sont montrés incapables jusqu’à aujourd’hui, contrairement à ceux de plusieurs autres pays, d’en tirer, au-delà des mots, les enseignements en terme de dénucléarisation effective de notre pays. Ils ont notamment reporté sine die la fermeture de la centrale de Fessenheim, la plus vieille centrale française en activité. Cette fermeture, objet d’un accord pré-électoral entre le Parti Socialiste et Europe Ecologie-Les Verts, était prévue pour être immédiate au lendemain de l’élection présidentielle du 6 mai 2012. A priori la chose n’était pas impossible puisqu’un engagement pré-électoral identique, pris par la future première ministre québécoise a, lui, été tenu.

En conséquence nous, citoyennes, citoyens et organisations signataires, exigeons que l’arrêt définitif de la centrale de Fessenheim soit effectif avant la fin 2014. La date de l’arrêt devra être fixée avant la nomination du prochain PDG d’EDF, c’est-à-dire au plus tard le 22 novembre 201

L’Ecole dans la société numérique plutôt que le numérique à l’Ecole : quelques réflexions vagabondes

Le numérique à l’Ecole, l’Ecole à l’ère du numérique, le thème fait depuis un certain nombre d’années l’objet de nombreuses réflexions et de nombreux colloques, universitaires ou autres. Les séminaires Sankoré [1] diffusés en 2011 sur canal U en lien avec le CERIMES [2] en sont un exemple parmi bien d’autres, comme ceux souvent cités dans cette rubrique. Si de telles réflexions sont certes pleines d’intérêt et obligent à une pensée à la fois sur ses propres pratiques et sur ce qui peut être, doit être ou sera l’avenir de l’institution, il n’en reste pas moins que l’enseignant de base, lui, se trouve confronté à une réalité souvent bien plus difficile à gérer que la production d’idées, aussi passionnantes et prometteuses d’avenir qu’elles soient. Continuer la lecture