On peut se réjouir de la disparition d’un pitre sur la scène politique italienne et européenne – restera cependant à nous expliquer pourquoi il a été élu et réélu peut-être par certains de ceux-là mêmes qui aujourd’hui explosent de joie. Il n’est pas sûr cependant qu’il faille se réjouir tant que cela. Il y a même tout lieu de s’indigner car il ne faut pas se leurrer. La décision n’est pas celle du peuple italien. Elle est celle des marchés financiers. En Italie, c’est carrément un homme de la banque Goldman Sachs – qui a conduit la Grèce là ou elle est – qui remplace Berlusconi, en Grèce c’est un ancien de la Banque centrale européenne.
Tout le pouvoir aux banques ?
On retiendra pour la suite – en attendant la révolte annoncée – cette étonnante déclaration de Jean-Pierre Jouyet, président de l’Autorité des marchés financiers sur la dictature des marchés financiers.
A la question du Journal du Dimanche :
Dans le cas de l’Italie, les marchés ont fait de la politique. Ils ont eu la tête de Silvio Berlusconi
Jean-Pierre Jouyet répond :