Il y avait une fois…C’était en été 2008.
Le “Zoutma” de Véronique Werner. J’avais trouvé qu’elle était au bon endroit cette invitation à s’asseoir dans un environnement où tout signale l’exigence contemporaine de fluidité et de mobilité.
Comme on peut le constater aujourd’hui, il n’y a plus rien. L’effaceur de sculptures a de nouveau sévi.
Nous avions en effet déjà observé les agissements du Commissariat aux archives de Mulhouse (section des œuvres d’art contemporaines effacées de l’espace public) avec la disparition d’une œuvre de Tobias Rehberger sur la parvis de la gare.
Rappelons que Le Commissariat aux archives est, selon Georges Orwell, l’organisme de gestion des effacements, des retouches, des découpes.
Nous en avions alors retrouvé la trace.
De même cette fois :
Le long du canal de la gare vers la Fonderie, près de la Place Jean Touzet du Vigier
Est-ce un nouveau jeu ?
Y aura-t-il d’autres effacements ?
Du passé, faisons table rase ?
Qui décide de quoi et comment ?
Qui est Commissaire aux archives ?