Les tilleuls de Lautenbach : bûche de Noël glacée au tilleul et à la liqueur de sapin.

Qui a eu le privilège de rencontrer un dix cors à l’âge de 13 ans, seul au détour d’un chemin creux lorsque l’aube n’a pas encore évacué les profondeurs sombres des hautes sapinières de la forêt vosgienne, ne peut oublier le regard tranquille du cerf ni l’émotion pleine de sérénité de ce face à face. C’est cette même émotion dont fait état Jean Egen dans Les tilleuls de Lautenbach en racontant comment le Changala, lui aussi enfant, découvrit la forêt grâce à son oncle Fouchs. « Je vais te faire connaître ma bien-aimée » lui dit-il. Continuer la lecture

Tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur la refondation de l’école sans oser le demander !

Mouvement de grève des enseignants en classe préparatoire aux grandes écoles, protestations des élèves des nouvelles ESPE censées former les nouveaux enseignants, protestations, toujours, contre les nouveaux rythmes scolaires (à l’intérieur desquelles la parole nouvelle quoique bien légitime des lycéens semble par contre étouffée), continuité de la chute française dans les classements internationaux, tout semble bien mal aller dans notre Education Nationale. Continuer la lecture

Gradiva, fantaisie pompéienne, et sa recette de Saint-Jacques au vinaigre de coquelicot.

Pour faire suite au légume du mois et au fruit du mois, le wagges vous propose des rêves culinaires à partir de textes littéraires. Il ne s’agit pas de reprendre exclusivement ceux qui parlent de mets ou d’aliments, voire décrivent des repas ou donnent des recettes. Mais certains donnent à rêver par ce qu’ils évoquent, au même titre que certaines musiques peuvent envoyer sur des terres étrangères. Les terres, ici, seront culinaires grâce à une recette personnelle entièrement imaginée à partir d’un texte, et ce sans aucune autre prétention que le jeu. Et pour commencer la série : Gradiva, fantaisie pompéienne.

 

Gradiva, fantaisie pompéienne est une merveilleuse nouvelle de Wilhelm Jensen, publiée en 1903, surtout connue, souvent plus que par elle-même, par l’analyse qu’en a proposé Freud dans « Le délire et les rêves dans la Gradiva de W.Jensen », première approche psychanalytique de la littérature. Continuer la lecture