Au Parlement européen, Manolis Glezos (Syriza) récite Euripide à Martin Schulz, président social démocrate du Parlement qui aurait voulu remplacer A. Tsipras par un gouvernement de technocrates :
«πρῶτον μὲν ἤρξω τοῦ λόγου ψευδῶς, ξένε, ζητῶν τύραννον ἐνθάδ᾽· οὐ γὰρ ἄρχεται ἑνὸς πρὸς ἀνδρὸς ἀλλ᾽ ἐλευθέρα πόλις. δῆμος δ᾽ ἀνάσσει διαδοχαῖσιν ἐν μέρει ἐνιαυσίαισιν, οὐχὶ τῷ πλούτῳ διδοὺς τὸ πλεῖστον ἀλλὰ χὠ πένης ἔχων ἴσον».
“Tout d’abord, l’étranger, tu as commencé ton discours par une erreur, en cherchant ici un tyran ; cette ville est libre et pas soumise au pouvoir d’un homme. Ici gouverne la majorité et les citoyens s’alternent au pouvoir au fil du temps ; ils ne donnent pas plus aux riches et les pauvres profitent des mêmes biens”.