« La France a la droite la plus bête du monde. » s’exclamait dans les années 50 un praticien du genre bête, le dirigeant socialiste Guy Mollet. Aujourd’hui on peut se demander si la bêtise n’a non pas changé de camp mais contaminé le Parti socialiste. Nous aurions alors en plus de la droite la plus bête du monde également la gauche la plus bête du monde.
J’ai pensé dès le début que François Hollande n’était pas le bon candidat mais j’étais loin de m’imaginer qu’il allait révéler aussi vite que l’on ne pouvait guère lui faire confiance. Dès sa nomination comme candidat, il nous annonçait que le programme économique du Parti socialiste était à revoir. Sous prétexte d’une crise qu’il n’a probablement pas su analyser avant.
Mais effacer purement et simplement du texte soumis à ratification du bureau national du PS une phrase clé de l’accort entre le PS et Europe Ecologie les Verts, il fallait le faire.
La question va dès lors bien au-delà de celle du Mox.
On peut désormais se demander quel crédit accorder à sa parole et comment cela préfigure sa façon de gouverner, si son penchant à céder au lobby nucléaire vaudra également pour les lobbies financiers ?
Même si le texte est rétabli, la bêtise a été faite. Elle en annonce d’autres.