Nous prenons note de ce nouvel épisode de la saga “fermeture de la Centrale nucléaire de Fessenheim”.
Francis Rol-Tanguy chargé d’en organiser les modalités se heurte à un certain autisme pour ne pas dire un autisme certain de la part du gestionnaire du site, EDF.
Il déclare au Figaro :
“EDF n’est pas résigné à la fermeture de Fessenheim. Depuis le début de ma mission, j’ai des échanges réguliers avec l’entreprise même si, d’une manière générale, il y a un certain «autisme» du milieu nucléaire. La France ayant jusque-là fait le choix massif de l’atome, on constate chez certains une difficulté à penser autrement. “
A cet endroit, on se pose juste la question de savoir quel est l’actionnaire majoritaire d’EDF et d’où vient cet “autisme” ?
Sur le calendrier :
“Le gouvernement doit déposer à l’automne la loi sur la transition énergétique qui comportera des dispositions sur la fermeture de Fessenheim. Le gouvernement prévoit que la loi sera définitivement votée à la fin du printemps 2014. Henri Proglio (le PDG d’EDF, NDLR) a dit qu’il se conformerait à la loi. La procédure de décret de mise à l’arrêt définitif pourra alors démarrer. EDF devra d’abord déposer un dossier. Le dossier doit ensuite être examiné par l’Autorité de sûreté nucléaire, puis une étude d’impact réalisée, soumise à enquête publique. Il faut compter quatre ans à partir de maintenant, mais j’ai bon espoir que le décret de mise à l’arrêt définitif soit pris avant la présidentielle”.
L’intégralité se trouve ici.
Pour les épisodes précédents voir ici et là sans oublier celui-ci.