Bernard Stiegler : “Le temps est venu de passer d’un consumérisme toxique à une économie de la contribution”

La prolétarisation généralisée, c’est-à-dire la perte successive de tous les savoirs (savoir faire, savoir vivre, maintenant savoirs tout court) produit des Fukushima financiers et nucléaires, une société de l’incurie, explique Bernard Stiegler dans un entretien à Geek Politics. Le logiciel libre est un modèle de déprolétarisation. Il permet de reconstruire de la motivation.
Nous reproduisons cet entretien et sa transcription qui donne un aperçu de la pharmacologie du philosophe.


ITW Geek Politics Bernard Stiegler from Dancing Dog Productions on Vimeo.

Bernard Stiegler est un philosophe en lutte. En ligne de mire, un capitalisme addictif qui aspire le sens de nos existences. Son remède : passer à une économie de la contribution, inspirée du logiciel libre.

Ce n’est plus un secret pour personne : le capitalisme est en train d’être dévoré par ses propres effets toxiques. En 2005, parmi d’autres voix peu écoutées alors, une association française, Ars Industrialis, lancée par quatre philosophes et une juriste, avait sonné le tocsin. A l’époque, leur manifeste décrivait les dangers d’un capitalisme « autodestructeur » et la soumission totale aux « impératifs de l’économie de marché et des retours sur investissements les plus rapides possibles des entreprises » et notamment celles actives dans les médias, la culture ou les télécommunications.
Aujourd’hui, l’association comporte plus de 500 membres, économistes, philosophes, informaticiens et toxicologues (car le capitalisme est devenu « addictif » et « pulsionnel ») confondus et ne semble pas s’être trompée de sonnette d’alarme. « Nous faisons partie des gens qui ont soulevé, dès 2006, l’insolvabilité chronique du système financier américain. On nous riait au nez, à l’époque », explique le philosophe Bernard Stiegler, fondateur d’Ars Industrialis et directeur de l’Institut de recherche et d’innovation du Centre Pompidou.
L’homme habite un petit moulin industriel reconverti en maison à Epineuil-le-Fleuriel, au beau milieu de la France paysanne. Entre quelques cris de paons, il vient de nous détailler le malaise qui s’empare de tous les échelons de la société.

Le règne de l’incurie

« Au 20ème siècle, un nouveau modèle s’est substitué au capitalisme industriel et productiviste du 19ème : le consumérisme, qu’on assimile au Fordisme et qui a cimenté l’opposition producteur/consommateur. Le capitalisme productiviste supposait la prolétarisation des ouvriers. Ceux-ci perdaient tout leur savoir-faire qui était transféré aux machines. Avec le consumérisme, ce sont les consommateurs qui perdent leur savoir-vivre, ce qui constitue la deuxième phase de la prolétarisation. »

Chez Stiegler, le savoir-vivre, c’est ce qui permet à un homme de pouvoir développer ses propres pratiques sociales, d’avoir un style de vie particulier, une existence qui n’est pas identique à celle de son voisin.

« Le problème du capitalisme, c’est qu’il détruit nos existences. Le marketing nous impose nos modes de vie et de pensée. Et cette perte de savoir-faire et de savoir-vivre devient généralisée. Beaucoup d’ingénieurs n’ont plus que des compétences et de moins en moins de connaissances. On peut donc leur faire faire n’importe quoi, c’est très pratique, mais ça peut aussi produire Fukushima. L’exemple ultime de cette prolétarisation totale, c’est Alan Greenspan, l’ancien patron de la Banque fédérale américaine, qui a dit, devant le Congrès américain qu’il ne pouvait pas anticiper la crise financière parce que le système lui avait totalement échappé. »

Que la justification de Greenspan soit sincère ou non, il n’en ressort pas moins que le système ultra-libéral qu’il a sans cesse promu a engendré la domination de la spéculation à rendement immédiat sur l’investissement à long terme. Nous assistons, déplore Stiegler, au règne d’une « économie de l’incurie » dont les acteurs sont frappés d’un syndrome de « déresponsabilisation » couplé à une démotivation rampante.
Où se situe la solution ? Pour Stiegler, l’heure est venue de passer du capitalisme consumériste à un nouveau modèle industriel : l’économie de la contribution. En 1987, le philosophe organise une exposition au Centre Pompidou : « Les mémoires du futur » où il montra que « le 21ème siècle serait une bibliothèque où les individus seraient mis en réseaux, avec de nouvelles compétences données par des appareils alors inaccessibles. »

La passion avant l’argent

Depuis, Stiegler a chapeauté la réalisation de logiciels et réfléchi le numérique, convaincu qu’il est, en tant que nouvelle forme d’écriture, un vecteur essentiel de la pensée et de la connaissance. Il a observé de près le mouvement du logiciel libre. C’est de là qu’aurait en partie germé l’idée d’une économie de la contribution. Car dans le « libre », l’argent n’est plus le moteur principal. Il cède la place à la motivation et la passion, deux valeurs en chute libre dans le modèle consumériste. La question du sens donné aux projets par leurs participants y occupe une place centrale.

« Le logiciel libre est en train de gagner la guerre du logiciel, affirme la Commission européenne. Mais pourquoi ça marche ? Parce que c’est un modèle industriel –écrire du code, c’est éminemment industriel – déprolétarisant. Les processus de travail à l’intérieur du libre permettent de reconstituer ce que j’appelle de l’individuation, c’est-à-dire la capacité à se transformer par soi-même, à se remettre en question, à être responsable de ce que l’on fait et à échanger avec les autres. Cela fait longtemps, par exemple, que les hackers s’approprient les objets techniques selon des normes qui ne sont pas celles prescrites par le marketing. »

De la même manière, une « infrastructure contributive » se développe, depuis deux décennies, sur un Internet qui « repose entièrement sur la participation de ses utilisateurs ». Elle a permis, entre autres, d’accoucher de Wikipédia et de substituer à la dualité consommateur/producteur un ensemble de contributeurs actifs. Ceux-ci créent et échangent leurs savoirs sur le réseau, développant ainsi des « milieux associés » où ils peuvent façonner leurs propres jugements. Pour Stiegler, cette capacité à penser par soi-même propre au modèle contributif, est constitutive d’un meilleur fonctionnement démocratique.

Le numérique, poison et remède à la fois

Pas question, toutefois, de tomber dans un angélisme pontifiant. Dans ses textes, il décrit le numérique comme un « pharmakon », terme grec qui désigne à la fois un poison et un remède, « dont il faut prendre soin ». Objectif : « lutter contre un usage de ces réseaux au service d’un hyperconsumérisme plus toxique que jamais », peut-on lire dans le Manifeste d’Ars Industrialis. Stiegler complète, en face-à-face : « Le numérique peut également aboutir à une société policière. Soit on va vers un développement pareil, soit vers l’économie de la contribution. »
D’ores et déjà, des embryons de ce modèle naissent dans d’autres domaines. « Une agriculture contributive existe déjà. L’agriculteur et ses consommateurs deviennent des partenaires, en s’appuyant notamment sur le web. » En France, cela se fait au travers des AMAP, les Associations pour le maintien d’une agriculture paysanne, où les différents acteurs se mettent d’accord sur la quantité et la diversité des denrées à produire.

« Dans l’univers médical, poursuit Stiegler, les patients sont parfois intégrés à la recherche, comme ce qu’a fait le professeur Montagnier avec les malades du SIDA. Nous pensons également qu’il y a des domaines contributifs en énergie, où l’idée serait de produire autant que l’on reçoit, grâce aux réseaux de distribution intelligents, les smart grids. C’est bien sûr totalement contraire aux intérêts des grands groupes. »

Ainsi, l’idée d’une économie de la contribution implique que des pans entiers de nos sociétés sont à réinventer. Stiegler énumère certains besoins : « une politique éducative en relation avec le numérique, un nouveau droit du travail, un système politique déprofessionnalisé, un monde de la recherche où professionnels et amateurs sont associés. Nous plaidons beaucoup pour cette figure de l’amateur, qui aime ce qu’il fait et s’y investit complètement. » Reste, finalement, la question de l’argent. La valeur produite par les contributeurs n’est pas toujours monétarisable, mais peut avoir un impact sur l’activité économique. Ainsi, les articles de Wikipédia permettent à Bernard Stiegler d’écrire beaucoup plus vite qu’avant. « La puissance publique doit être en charge d’assurer la solvabilité des contributeurs. Quelqu’un qui a un projet intéressant doit pouvoir recevoir de l’argent. Cela s’inscrit dans le sillage de thèses classiques comme le revenu minimum d’existence, à ceci près que nous pensons que ces budgets doivent être pensés comme des investissements. »
Reproduire de l’investissement, non seulement financier, mais surtout humain. Aux yeux de Stiegler, voilà l’enjeu d’une sortie de crise. Et voilà, aussi, pourquoi il appelle à la réunion des hackers, des universités, des chercheurs, des amateurs et des gens de bonne volonté (« il y en a partout ») face à un « néolibéralisme devenu l’organisation généralisée du désinvestissement ».

Article initialement publié sur Geek Politics, sous le titre “Bernard Stiegler: ‘Le temps est venu de passer d’un consumérisme toxique à une économie de la contribution’”

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En pistes pour la fermeture de Fessenheim ?

Chaîne humaine autour de la centrale de Fessenheim en juin 2011

Si l’on comprend bien, tous les éléments sont réunis pour que la décision de fermeture de la centrale nucléaire de Fessenheim puisse être prise car bien évidemment, la décision est politique. Curieux la propension de certains hommes politiques à préconiser le dessaisissement de la politique par elle-même aussi bien sur les questions du nucléaire que sur celles de la finance, deux domaines de même opacité où se pratiquent des stress tests. Si la politique ne veut rien savoir de la sécurité nucléaire, à quoi sert-elle ?

Commençons par quelques extraits du rapport d’évaluations complémentaires de l’ASN (Agence de Sûreté Nucléaire)

( …)vis-à-vis du risque de séisme, l’ASN va imposer à EDF :
  • De faire en sorte que les équipements permettant de maîtriser les fonctions fondamentales de sûreté soient protégés contre l’incendie en cas de séisme. En effet, les principales dispositions de protection des installations contre l’incendie ne sont pas aujourd’hui dimensionnées pour résister au séisme du référentiel de l’installation;
  • (….)Pour les sites de Tricastin, Fessenheim et Bugey, de fournir une étude analysant le niveau de robustesse au séisme des digues et autres ouvrages de protection des installations contre l’inondation et de présenter les conséquences d’une défaillance de ces ouvrages.

Vous avez bien lu, il manque dans le rapport que l’ASN vient de rendre l’étude sur le niveau de résistance au séisme. La suite :

Cas particuliers des digues
A la suite de la réunion des groupes permanents de juillet 2011 qui a eu pour objet d’examiner la méthodologie proposée par les exploitants pour la réalisation des ECS, l’ASN a demandé à EDF d’examiner les conséquences de la rupture d’une part des digues du Grand Canal d’Alsace à proximité du site de Fessenheim et d’autre part des digues du canal de Donzère à proximité du site de Tricastin.
En ce qui concerne les conséquences d’une rupture de digue du canal de Donzère-Mondragon pour Tricastin et d’une rupture des digues du Grand Canal d’Alsace pour Fessenheim, EDF a apporté une réponse qui doit être considérée comme préliminaire en raison des délais associés aux ECS.
Concernant Tricastin, que ce soit dans le cas d’une rupture en rive gauche ou dans le cas de rupture en rive droite des digues du canal de Donzère-Mondragon, EDF estime que les protections périphériques existantes (batardeaux, écran étanche) permettraient d’éviter l’inondation de la plateforme du CNPE.
Concernant Fessenheim, les conséquences d’une rupture des digues du Grand Canal d’Alsace seraient la présence d’une lame d’eau sur le site, susceptible d’engendrer un scénario de perte totale des alimentations électriques externes et internes, ainsi que la perte potentielle d’autres matériels de l’îlot nucléaire.
Que ce soit pour Fessenheim ou Tricastin, EDF souligne l’absence d’éléments d’études précises disponibles à ce jour sur la hauteur de cette lame d’eau. (…)
L’ASN considère que l’engagement d’EDF répond partiellement à sa demande et qu’EDF devra mener des études indiquant de façon précise le niveau d’eau sur le site du Tricastin en cas de rupture des digues de Donzère-Mondragon et sur le site de Fessenheim en cas de rupture des digues du Grand Canal d’Alsace et évaluer les conséquences qui en découlent. L’ASN prendra une prescription à ce sujet.
Concernant le scénario de rupture de la digue, quelle qu’en soit l’origine, EDF propose :
« D’engager un examen détaillé de la tenue des digues à un niveau supérieur au SMS, et de déterminer un débit d’inondation à prendre en compte au-delà du dimensionnement (en écartant des niveaux de séisme complètement non plausibles, afin de définir les parades les plus adaptées). D’engager, au vu de ces résultats, un calcul des champs d’inondations correspondants.
De définir et de mettre en place, au vu de ces résultats, les parades matérielles et organisationnelles adaptées pour éviter les situations redoutées que sont, pour ce type d’analyse […], un rejet important dans l’environnement pour le réacteur et un
découvrement des assemblages pour le Bâtiment combustible. »
Concernant le risque d’effacement total de la digue, quelle qu’en soit l’origine, l’ASN considère satisfaisante la proposition figurant dans le rapport d’ECS et note la précision apportée lors de l’instruction :
« Les dispositions matérielles qui seraient mises en oeuvre dans ce cadre porteraient sur le renforcement de la robustesse des digues (prévention) et/ou sur le renforcement des protections des matériels nécessaires à la gestion d’une situation H1/H3 (mitigation), EDF n’étant pas en mesure, au stade actuel des études, de statuer sur les solutions techniques à privilégier ».
L’ASN considère nécessaire qu’EDF confirme ces éléments.
Dans le cadre des évaluations complémentaires de sûreté faisant suite à l’accident de Fukushima, EDF a décidé d’accélérer les études répondant aux demandes de l’ASN par rapport au planning initialement demandé par l’ASN à la suite du GP de 2009. Ces études, spécifiques à chaque site, comportent des études hydrogéologiques fondées sur des mesures in situ et des études de faisabilité de dispositions techniques, de type enceintes géotechniques ou équivalent, visant à retarder le transfert de contamination vers la nappe phréatique. EDF s’est engagée à fournir ces études en 2012 ou 2013 selon les sites. Compte tenu de leurs conditions défavorables en cas de pollution, l’ASN considère que les sites de Fessenheim, Bugey et Civaux sont prioritaires. L’ASN prescrira à EDF d’accélérer la remise des études hydrogéologiques. En outre, la possibilité d’installation de parades au percement des radiers et à la pollution des sols fait partie des thèmes en cours d’instruction dans le cadre plus général des réexamens décennaux. Dans ce cadre, l’ASN prescrira à EDF de transmettre à l’ASN une étude de faisabilité en vue de la mise en place de dispositifs techniques visant à s’opposer au transfert de contamination radioactive vers la nappe phréatique en cas d’accident grave ayant conduit au percement de la cuve par le corium.
Pour le cas particulier des réacteurs de Fessenheim, l’épaisseur du radier, égale à 1m50, est la plus faible du parc (contre 3 à 4 mètres pour la majorité des réacteurs du parc). Dans la situation actuelle, EDF estime que la durée de percement du radier à la suite d’un accident grave avec fusion du combustible et percement de la cuve pourrait être de l’ordre de la journée dans le pire des cas (dysfonctionnement de tous les systèmes de sauvegarde). En juillet 2011 dans le cadre de la poursuite d’exploitation au-delà de 30 ans du réacteur n°1 de Fessenheim et sans préjudice des conclusions des ECS, l’ASN a prescrit à EDF le renforcement du radier de Fessenheim, avant le 30 juin 2013 afin d’augmenter très fortement sa résistance au corium en cas d’accident grave. Le dossier a été remis par EDF le 9 décembre 2011 et sera examiné par l’ASN en 2012.

On vous le disait, c’est comme pour les banques, tout va bien mais il faut les renflouer tous les 6 mois. Le président de l’ASN a évoqué la nécessité d’un effort financier “massif” pour améliorer la sûreté. Interrogé sur l’importance des investissements, Henri Proglio use de cette novlangue pour gogos dont ils ont le secret :

« Il est un peu illusoire de chercher à le savoir aujourd’hui, car on est dans un différentiel d’investissement. »

Vous comprenez du moment qu’on est dans un « différentiel d’investissement », ça change tout et son contraire. Du moment qu’elle peut gager nos factures, «la capacité d’investissement d’Edf sera au rendez-vous».

Jean-Marie Brom

 Tous ces éléments expliquent et confortent l’hypothèse de Jean-Marie Brom. Elle ne date pas d’aujourd’hui. J’en avais parlé avec lui en septembre dernier.
Pour le physicien, chercheur au CNRS et porte-parole du Réseau Sortir du nucléaire :

« l’ASN a refilé le bébé au politique en demandant des travaux, qui n’ont toujours pas été lancés, et qui sont à la limite du faisable, comme le renforcement du radier, dont on se demande bien comment il va être réalisé. Selon moi, Fessenheim est condamné, je ne serais pas surpris que Sarkozy annonce bientôt sa fermeture en 2013. L’ASN va indiquer combien coûterait le renforcement du radier, Sarkozy va dire qu’on ne peut pas faire ça aux Français, qu’il faut être raisonnable. La centrale sera jetée en pâture aux antinucléaires, qui penseront qu’il s’agit d’une première fissure dans le mur, alors qu’il s’agit d’abandonner Fessenheim pour ne pas abandonner le reste. Fessenheim produit environ 2 % de l’énergie nucléaire française, on exporte six fois plus, il suffira donc de réduire les exportations pour ne pas voir la différence. Il faudrait fermer quatre ou cinq centrales pour que cela nous force à réfléchir. Le nucléaire a toujours été politique, la décision d’en sortir sera aussi politique ».

Difficile de savoir aujourd’hui si le coup sera jugé payant mais il est possible. Le recyclage de Claude Allègre ne plaide cependant pas dans ce sens.
Aux arguments techniques et financiers, on peut ajouter la demande politique des grandes villes environnantes que sont par exemple Bâle et Strasbourg qui ont demandé la fermeture de la centrale. Celle-ci constituerait un heureux signal pour dire qu’il y a un après Fukushima et que l’heure d’un changement d’époque a sonné. Pas besoin d’attendre une nouvelle catastrophe. L’Allemagne est entrain de prendre une sérieuse avance sur la France.

Sources : Le rapport de l’ASN ; la déclaration d’Henri Proglio et celle de Jean-Marie Brom. Et sur le wagges.

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L’Open data, un petit film pour faire simple

L’association nantaise LiberTIC a réalisé ce film explicatif un peu réclame sur le fonctionnement et l’intérêt de l’Open Data. Le but de ce film est de démocratiser l’open data. Dans ce souci, a été  prise  l’option de simplifier.
Pour f tenter d’éviter que les choses ne se mettent en place sans que l’on ait pris la peine de s’interroger un tant soit peu sur le pourquoi du comment en y associant en amont les citoyens, nous contribuons à la diffusion de ce film.
Financé grâce au soutien de Nantes Métropole, il est diffusé sous licence Art Libre. Vous êtes invités à le réutiliser, dupliquer, diffuser, modifier… tant que vous citez la source. Si vous souhaitez enrichir et compléter ce film, contactez l’association LiberTIC qui mettra le fichier source à disposition.

Quant à nous, dans un second temps, nous nous proposons de complexifier quelque peu la question.

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