Au Parlement européen, Manolis Glezos (Syriza) récite Euripide à Martin Schulz,

Au Parlement européen, Manolis Glezos (Syriza) récite Euripide à Martin Schulz, président social démocrate du Parlement qui aurait voulu remplacer A. Tsipras par un gouvernement de technocrates :

«πρῶτον μὲν ἤρξω τοῦ λόγου ψευδῶς, ξένε, ζητῶν τύραννον ἐνθάδ᾽· οὐ γὰρ ἄρχεται ἑνὸς πρὸς ἀνδρὸς ἀλλ᾽ ἐλευθέρα πόλις. δῆμος δ᾽ ἀνάσσει διαδοχαῖσιν ἐν μέρει ἐνιαυσίαισιν, οὐχὶ τῷ πλούτῳ διδοὺς τὸ πλεῖστον ἀλλὰ χὠ πένης ἔχων ἴσον».

“Tout d’abord, l’étranger, tu as commencé ton discours par une erreur, en cherchant ici un tyran ; cette ville est libre et pas soumise au pouvoir d’un homme. Ici gouverne la majorité et les citoyens s’alternent au pouvoir au fil du temps ; ils ne donnent pas plus aux riches et les pauvres profitent des mêmes biens”.

Et aussi Saint Thomas d’Aquin

Bac perverti, travesti en concours, filière en déshérence…

La réussite au baccalauréat est censée garantir l’acquisition d’un niveau minimal permettant de poursuivre des études supérieures, tout bac en ouvrant de droit les portes, sauf en filières dites sélectives. La massification aidant, cet examen a perdu tout sens. En effet, la question des quota, lancée avec les 80% de réussite au bac, a perverti tout le système. Pour répondre à un tel objectif, deux moyens ; soit une réelle formation, soit la mise en place d’une barre, c’est-à-dire d’un pourcentage à obtenir obligatoirement, quel que soit le niveau des candidats. La barre étant placée, il faut donc se trouver dans le bon pourcentage, ce dernier n’étant d’ailleurs pas forcément le même selon les académies, les filières et les disciplines.

Diplôme Continuer la lecture