Les tilleuls de Lautenbach : bûche de Noël glacée au tilleul et à la liqueur de sapin.

Qui a eu le privilège de rencontrer un dix cors à l’âge de 13 ans, seul au détour d’un chemin creux lorsque l’aube n’a pas encore évacué les profondeurs sombres des hautes sapinières de la forêt vosgienne, ne peut oublier le regard tranquille du cerf ni l’émotion pleine de sérénité de ce face à face. C’est cette même émotion dont fait état Jean Egen dans Les tilleuls de Lautenbach en racontant comment le Changala, lui aussi enfant, découvrit la forêt grâce à son oncle Fouchs. « Je vais te faire connaître ma bien-aimée » lui dit-il. Continuer la lecture

Tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur la refondation de l’école sans oser le demander !

Mouvement de grève des enseignants en classe préparatoire aux grandes écoles, protestations des élèves des nouvelles ESPE censées former les nouveaux enseignants, protestations, toujours, contre les nouveaux rythmes scolaires (à l’intérieur desquelles la parole nouvelle quoique bien légitime des lycéens semble par contre étouffée), continuité de la chute française dans les classements internationaux, tout semble bien mal aller dans notre Education Nationale. Continuer la lecture

Le nouveau jeu du Commisariat aux archives

Il y avait une fois…C’était en été 2008.

Le “Zoutma” de Véronique Werner. J’avais trouvé qu’elle était au bon endroit cette invitation à s’asseoir dans un environnement où tout signale l’exigence contemporaine de fluidité et de mobilité.

Comme on peut le constater aujourd’hui, il n’y a plus rien. L’effaceur de sculptures a de nouveau sévi.

Nous avions en effet déjà observé les agissements du Commissariat aux archives de Mulhouse (section des œuvres d’art contemporaines effacées de l’espace public) avec la disparition d’une œuvre de Tobias Rehberger sur la parvis de la gare.
Rappelons que Le Commissariat aux archives est, selon Georges Orwell, l’organisme de gestion des effacements, des retouches, des découpes.

Nous en avions alors retrouvé la trace.

De même cette fois :

Le long du canal de la gare vers la Fonderie, près de la Place Jean Touzet du Vigier

Est-ce un nouveau jeu ?
Y aura-t-il d’autres effacements ?
Du passé, faisons table rase ?
Qui décide de quoi et comment ?
Qui est Commissaire aux archives ?