Le bilan énergétique de la France

Je ne résiste pas au plaisir de faire connaitre ce graphique sur le bilan énergétique de la France tant il est éloquent et remet quelques réalités en place.

pieuvreFRANCE-2011-A4-02

Il montre en particulier, dans le domaine de l’énergie nucléaire, notre dépendance totale envers les approvisionnements à l’étranger bien souvent situés par ailleurs dans des zones de conflit. L’indépendance énergétique de la France est tombée de 30 à 9 % depuis 1970.
Le second constat n’est guère plus reluisant. Il concerne l’énorme gâchis que représente la production d’électricité par les centrales atomiques.

On trouvera le détail des explications faites en  vidéo par Benjamin Dessus, ingénieur et économiste sur le site de l’association Global Chance.

Il est suivi d’un second graphique qui ajoute au premier la dimension consommation par secteur d’activité.

PS: Le concert du Nouvel an pour l’arrêt de la Centrale de Fessenheim aura lieu le dimanche 12 janvier 2014.
Pour plus d’informations

Print Friendly, PDF & Email

“L’alternance des périodes festives et non festives, du temps de travail et du temps de repos est une loi fondamentale de toute société »

« Pourquoi tant de charpentiers sont requis, dont le dur labeur
Ne distingue plus la semaine du dimanche.
Que se prépare-t-il pour que tant de sueur et de hâte
Fassent de la nuit la compagne de travail du jour ? »
(Shakespeare Hamlet acte I scène 1)

Que se prépare-t-il ?
En l’occurrence la guerre.

René Girard, qui cite ce passage du Hamlet de Shakespeare, le commente ainsi :

“La hâte est telle qu’on force les Danois à faire les quatre-huit et donc à travailler vingt-quatre heures par jour, sept jours par semaine. A aucun moment la communauté ne peut se consacrer tout entière soit au travail, soit au repos, soit à la prière, pas même le dimanche : une loi fondamentale de la culture humaine est ainsi bafouée.
L’alternance des périodes festives et non festives, du temps de travail et du temps de repos est une loi fondamentale de toute société ».

(René Girard : Shakespeare, les feux de l’envie Grasset 1990 page 221-222)

Print Friendly, PDF & Email