Source de la vidéo : Hebdomadaire La Vie
Voir aussi sur Le wagges notre article sur l’Eldorado malien
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« Cette question du mariage gay m’intéresse en raison de la réponse qu’y apporte la hiérarchie ecclésiale. Depuis le 1er siècle après Jésus-Christ, le modèle familial, c’est celui de l’église, c’est la Sainte Famille.
Mais examinons la Sainte Famille. Dans la Sainte Famille, le père n’est pas le père : Joseph n’est pas le père de Jésus. Le fils n’est pas le fils : Jésus est le fils de Dieu, pas de Joseph. Joseph, lui, n’a jamais fait l’amour avec sa femme. Quant à la mère, elle est bien la mère mais elle est vierge. La Sainte Famille, c’est ce que Levi-Strauss appellerait la structure élémentaire de la parenté. Une structure qui rompt complètement avec la généalogie antique, basée jusque-là sur la filiation : on est juif par la mère. Il y a trois types de filiation : la filiation naturelle, la reconnaissance de paternité et l’adoption. Dans la Sainte Famille, on fait l’impasse tout à la fois sur la filiation naturelle et sur la reconnaissance pour ne garder que l’adoption.
L’église donc, depuis l’Evangile selon Saint-Luc, pose comme modèle de la famille une structure élémentaire fondée sur l’adoption : il ne s’agit plus d’enfanter mais de se choisir. à tel point que nous ne sommes parents, vous ne serez parents, père et mère, que si vous dites à votre enfant « je t’ai choisi », « je t’adopte car je t’aime », « c’est toi que j’ai voulu ». Et réciproquement : l’enfant choisit aussi ses parents parce qu’il les aime.
De sorte que pour moi, la position de l’église sur ce sujet du mariage homosexuel est parfaitement mystérieuse : ce problème est réglé depuis près de 2 000 ans. Je conseille à toute la hiérarchie catholique de relire l’Evangile selon Saint-Luc.
[Il sourit] Ou de se convertir.»

Mansa Musa, empereur du Mali au 14ème siècle, tel qu'il est représenté dans l'Atlas catalan,une mappemonde de la même époque
On connaît cette curieuse propension à classer les riches et les célébrités. Un classement qui permet de savoir – si l’on peut parler de savoir – qui de Bill Gates ou de Waren Buffet a dépassé l’autre de quelques milliards.
Mais à côté du plus riche de l’année, il y a le plus riche de tous les temps. Celui qui les évince tous est en effet Musa 1er du Mali appelé aussi Mansa Musa.
« Cet homme né en 1280, qui régnait sur les actuels Ghana, et Mali, était à la tête d’une fortune estimée à 400 milliards de dollars à sa mort en 1337. D’où provenait une telle somme ? De la production considérable de sel et d’or qui représentait d’ailleurs plus de la moitié des réserves mondiales. Avec tout cet argent, qui sera dilapidé après sa mort par ses héritiers qui n’arriveront pas à empêcher des guerres civiles et repousser les envahisseurs, Mansa Musa a construit d’immenses mosquées qui existent encore aujourd’hui, près de 700 ans après sa mort”.
Source
Le sous-sol malien est toujours riche :
« Depuis les années 1990, les activités d’exploration et d’exploitation minière se multiplient et s’intensifient au Mali. Le pays attise les convoitises des grosses compagnies indépendantes, des entreprises multinationales et des puissances régionales et mondiales en raison de son fabuleux potentiel (bien documenté au cours des dernières décennies) en ressources minières et en hydrocarbures de grande qualité : l’or, la bauxite, l’uranium, le cuivre, le plomb, le zinc, le vanadium, le marbre, le calcaire, le phosphate, le fer, manganèse, le calcium, le gypse, l’étain, la platine, le lithium, le lignite, les sables de verrerie, la terre rare, le kaolin, le grenat, la calcédoine, la préhenite, le diamant, le pétrole, le gaz, etc. » , notait Many Camara chargé des relations internationales pour l’initiative citoyenne ARACF – Association des Ressortissants et Amis de la Commune de Faléa dans un article de novembre 2009.
Le village de Faléa compte 21 hameaux se trouve au sud-ouest du Mali proche de la frontière vers le Guinée et le Sénégal. Cette partie de l’Afrique de l’Ouest est connue aussi pour être le château d’eau – la région des sources qui sont à l’origine des grands fleuve comme le NIGER et le SENEGAL. Une contamination des eaux de cette région peut avoir des conséquences inconcevables. D’où cette initiative citoyenne qui milite contre l’ouverture d’une mine d’Uranium dans la région et qui avait, en 2011, reçu la visite de Mmes Eva Joly et Michèle Rivasi.
Car, ajoutait Many Camara, dans la montée en puissance de l’exploration et de l’exploitation des ressources naturelles, l’uranium et la bauxite occupent désormais une place de choix.
« Le plus important potentiel d’uranium se trouve dans la Commune rurale de Faléa, située à l’Ouest du Mali, avec une estimation de 5000 tonnes sur un bassin Mali-Sénégal-Nord Guinée couvrant 150km2. Dans la région de Gao, au nord-est du Mali un gisement estimé à plus de 200 tonnes a été également découvert à Samit par la Bayswater Uranium Corporation qui a vendu sa licence portant sur1000 kilomètres carrés à la Cascade Resources Ltd. En outre, à Kidal, dans l’Adrar des Iforas, la compagnie minière australienne Uranium Limited (également présente au nord du Niger), a identifié un important gisement pour un investissement de 610 000 euros. L’exploitation couvrira une superficie de 19,930 km2. ».
Ces ressources ne sont certes pas encore en exploitation. André Bourgeot, chercheur au CNRS, spécialiste de l’Afrique saharo-sahélienne, précisait dans un chat du journal Le Monde, qu’il y avait parmi les enjeux géostratégiques de l’actuelle intervention française au Mali,
«les enjeux sur les ressources extractives, à savoir notamment le pétrole et le gaz sur le site de Taoudenni qui se trouve à cheval sur trois pays, Mauritanie, Mali et Algérie. Ensuite, l’uranium puisqu’il en a été découvert dans l’Adar des Iforas. Mais ces trois ressources extractives ne sont pas encore en état d’exploitation. En revanche, le Mali est le troisième producteur d’or sur le continent africain. Ce sont là les enjeux géostragégiques ».
Heureusement que « nous n’avons pas d’intérêt dans la région » (François Hollande).
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